Les factions dans la fiction : choisis ton camp !

On ne choisit pas sa famille… mais on choisit ses ami·e·s ! Parfois, la fiction nous montre des héros et héroïnes solitaires, d’autres fois ce sont des groupes soudés, qui peuvent atteindre un grand nombre de membres. C’est parti pour un petit tour d’horizon des factions qui ont pu m’inspirer pour mes romans ! Et vous, vous rejoindriez laquelle ? 😉

Factions choisies

Quand je pense factions, je pense d’abord équipes : celles qu’on choisit de rejoindre parce qu’on se retrouve dans ses valeurs, ses objectifs ou ses membres. Ces groupes constituent alors des familles choisies, un nouveau chez soi où l’ont se sent bien et où on trouve sa place.

Les guildes en sont un bon exemple : équivalent fantasy des clubs et autres associations, elles rassemblent une diversité d’individus autour d’une activité ou une passion commune, à laquelle s’ajoutent des coutumes, des pratiques, voire un certain dogme pour les guildes les plus hiérarchisées et organisées. Qui dit guilde, dit Fairy Tail ! Dans ce manga, au lieu d’une unique guilde de la magie, ce sont des dizaines et des dizaines qui font parfois figures de véritables équipes sportives.

Mais qui dit guilde pense aussi The Elder Scrolls ! Dans cette série de jeux vidéo, les guildes offrent non moins que les meilleures séries de quêtes secondaires à mes yeux. En particulier, la Confrérie noire de Cyrodiil dans Oblivion et la guilde des voleurs de Bordeciel dans Skyrim restent dans mon esprit comme les trames narratives les plus épiques de ces deux jeux. Mais le système de factions dans The Elder Scrolls ne s’arrête pas aux guildes, loin de là ! Dans Skyrim, vous pouvez notamment rejoindre l’Empire ou les Sombrages dans le cadre de la guerre qui fait rage ; dans The Elder Scrolls Online, le conflit concerne tout Tamriel et vous offre trois factions : l’Alliance, le Domaine et le Pacte. Ces systèmes d’équipes ouvrent autant la voie à des affrontements multijoueurs qu’à des suites de quêtes passionnantes. Sans oublier la rejouabilité si vous décider d’explorer chacune des factions…

La guerre est d’ailleurs souvent le premier prétexte à la constitution de factions. On pensera par exemple aux jeux Final Fantasy X et X-2 qui, s’ils ne vous proposent pas spécialement de rejoindre les différents groupes qui s’affrontent, vous demandent parfois de prendre parti pour l’un d’entre eux, ce qui modifie la trame de l’histoire. Mais les factions peuvent aussi se constituer dans un cadre moins guerrier, comme les maisons de Poudlard ou les cultes divins en Terre de Fangh… Dans tous les cas, c’est au sein de sa faction que l’on trouve les meilleurs personnes alliées pour former une équipe de choc… même si les alliances inter-faction sont légion et donnent lieu à moult synergies et rebondissements palpitants.

Factions subies

Parfois, cependant, l’appartenance à une faction ne résulte pas d’un choix. La formation de groupes nommés dans la population peut se faire pour bien d’autres raisons que des intérêts communs. La division peut être politique par exemple : les districts de Hunger Games et les factions de Divergente sont d’abord des constructions administratives et étatiques, qui finissent toutefois par rassembler les populations concernées en des identités plutôt distinctes, que viendront tenter de briser les héroïnes de ces romans…

La division peut aussi être simplement géographique ou ethnique. On pense aux différents villages de Naruto ou aux races du Seigneur des Anneaux et de nombres d’univers de fantasy qui en reprennent les codes. Elle peut également se fonder sur d’autres caractéristiques des individus, comme les pouvoirs magiques qu’ils possèdent, à l’image de Darkest Minds ou d’Avatar, le dernier maître de l’air.

Les factions dans mes romans

Les factions sont omniprésentes dans la fiction. Elles aident à l’identification du lectorat, donnent des objectifs et des motivations aux personnages, colorent le lore et favorisent les dynamiques de conflits. Mes romans n’y ont donc pas échappé !

Dans Angélique Hacker, ce sont essentiellement les peuples du Mäasgard qui constituent des groupes distincts et identifiés. Les Elfes de Sandragon, la Tribu des Dragons Blancs de Dangador ou encore les Sorcières des Sables constituent pour Angèle autant de familles avec leurs coutumes propres qui s’unissent pour protéger leur monde.

Dans Les Portes du chaos, la division n’est plus géographique mais bien guerrière : l’armée d’Ytias et la Guilde d’Archos affrontent ensemble la terrible armée d’Anthor, tandis que nos héros s’efforcent de trouver leur place dans ce conflit. La diversité des obédiences du groupe (un aspirant chevalier, une archère, un forgeron, un voleur, deux mages…), à l’image des compagnies d’aventure, leur confère en outre quelques avantages pour se sortir des mauvais pas…

Dans Les Ombres d’Aleyssia, la division redevient géographique et ethnique, avec les différentes villes et races, qui sont cette fois sous la juridiction d’une seule et même couronne. Quelques guildes viennent enrichir le lore, mais elles ont moins d’importance dans l’intrigue que les différentes divinités ou les spécialités des membres de la compagnie. Peut-être le spin-off sur la reine Arisa leur donnera-t-il un rôle clé ? 😉 Affaire à suivre !

Et vous, quelles sont vos factions de cœur ? Dites-moi dans les commentaires !

À très vite !

S.T.

Publié par Sarah Touzeau Romans

Romans fantasy et science-fiction

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